Christophe Casalegno

Fusion nucléaire contrôlée : Aurélien Barrau pète les plombs !

Aurélien barrau devenu fou

« Qui ne dit mot consent« … Il est devenu assez rare que je m’exprime sur ces sujets, mais après avoir lu ce texte, je ne pouvais décidément pas consentir sans me taire. Pour résumer ma pensée : les propos d’Aurélien Barrau, qui sombre de plus en plus dans l’extrémisme sectaire et anti-science, sont dangereux et toxiques pour toute l’espèce humaine. C’est dit. Je vous laisse prendre connaissance de ses propos sur la capture ci-dessous avant de détailler cet avis tranché.

Aurélien Barrau

Aurélien Barrau nous présente ici une vision extrêmement pessimiste, unidimensionnelle, voire apocalyptique de l’utilisation de l’énergie et du progrès technologique.

Tout d’abord, l’idée que toute amélioration technologique ou toute source d’énergie plus efficace serait automatiquement une malédiction est une absurdité.

Cette bêtise infinie cherche à nier tous les bienfaits que le progrès technologique a apportés, notamment en termes de santé, d’éducation, et de qualité de vie en général.

De plus, prétendre que les défis auxquels nous sommes confrontés ne sont pas du domaine de l’ingénierie relève d’une ignorance ou d’une mauvaise foi flagrante.

Les ingénieurs sont en première ligne aux côtés des scientifiques pour répondre à ces défis complexes, qu’il s’agisse du changement climatique, de la pollution ou encore de la préservation des ressources et du vivant !

Il est facile de « philosopher » de la sorte en repeignant tout en noir, mais cette approche est non seulement simpliste, mais également dangereusement trompeuse.

Cet appel à repenser l’ontologie (philosophie qui étudie l’être, l’existence et la réalité) et l’axiologie (l’étude des valeurs morales et esthétiques), n’est au final pas plus utile que l’homéopathie (« médecine » alternative qui repose sur la croyance que plus une substance est diluée, plus elle est potentiellement puissante…) : tout au plus l’exercice d’un luxe intellectuel qui ne propose aucune solution concrète aux problèmes urgents auxquels notre planète est confrontée.

La poésie et la philosophie ont certes leur place, et je les apprécie beaucoup, mais elles ne remplaceront jamais l’action concrète et les solutions tangibles.

Enfin, qualifier les avancées technologiques comme des armes pour éradiquer la beauté et la magie est une hyperbole dramatique (non fondée) qui ne relève que d’un discours sectaire et dogmatique.

Cette vision limitée du monde est complètement irréaliste et ignore (volontairement ou non, peu importe) les nombreuses façons dont la technologie aide à préserver et à valoriser ce qu’Aurélien Barrau prétend qu’elle détruit.

Avec les années, l’éminent scientifique qu’il a peut-être été un jour semble sombrer chaque jour un peu plus dans le manque cruel de nuance et de compréhension de la complexité du monde réel (faute à un manque de complément en vitamine B12 ?)

Au final, Aurélien Barrau n’est plus qu’un mauvais commentateur d’un monde qui le dépasse, devenu incapable de contribuer de manière constructive à l’élaboration de solutions viables. Malheureusement, par le fait de sa notoriété, ses propos restent extrêmement dangereux !

Je vous dis à bientôt. Bonne fin de week-end et portez-vous bien !

Christophe Casalegno
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5 Commentaires

  1. Sans « progrès technologique », il n’aurait pas autant de followers, il s’en sert bien de cette technologie. Merci pour cet article éclairant. Et l’espoir fait vivre!

  2. Salut Christophe,

    Je crois que tu n’as pas saisi le message concernant l’énergie.

    Utiliser une énergie « verte » de la même manière que nous utilisons actuellement les hydrocarbures pourrait accélérer la détérioration de la vie et de notre écosystème.

    Par exemple, si un bulldozer détruit une forêt primaire pour cultiver des OGM, peu importe s’il fonctionne aux hydrocarbures ou à une énergie verte, les conséquences seront presque identiques.

    C’est également le cas pour les bateaux de pêche : qu’ils utilisent des hydrocarbures ou une énergie verte, le résultat sera le même, avec une surexploitation de la pêche préjudiciable à la biodiversité.

    Cette logique s’applique à de nombreux domaines, comme souligné dans l’exemple. Il est crucial de prendre en compte la manière dont nous utilisons l’énergie, qu’elle soit verte ou non.

    Concernant sa critique sur les ingénieurs, il met en lumière leur tendance à travailler en silos et à ne pas toujours considérer les risques systémiques.

    Demander à un ingénieur de résoudre uniquement le problème des émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique, sans tenir compte des autres enjeux, serait simplifier la situation à outrance.

    Tenter de résoudre les multiples limites que nous avons dépassées dans notre société actuelle représente un défi monumental, bien au-delà des compétences de la plupart des ingénieurs.

    La science a indéniablement contribué à améliorer la santé, l’éducation et notre qualité de vie. Cependant, elle ne doit pas dicter aveuglément nos choix sociétaux, car elle présente également des limites.

    Enfin, je suis perplexe quant à ta mention de la vitamine B12 et de ton tag « vegan ». Y a-t-il un lien que je n’aurais pas compris ?

    Bien à toi.

    • Bonjour Matthieu, et merci pour ton message. En préambule, « je crois que tu n’as pas saisi le message » -> je préfère t’arrêter tout de suite : non, son message est très clair (et ce n’est pas la première fois) et sans équivoque lorsqu’il indique que découvrir une énergie propre et illimitée serait la pire chose qu’il pourrait arriver. Pour le reste :
       
      1) Concernant l’exemple du bulldozer ou de la pêche : le sujet n’a que peu de rapport avec l’énergie, toutefois : non les conséquences sont différentes, dans un cas, on engendre de la pollution en plus de la destruction effectuée, et dans un autre cas non. L’utilisation d’une énergie propre améliore donc quand même la situation, même si bien évidemment, elle ne va pas régler tous les problèmes du monde (et il y en a beaucoup d’autres, comme la guerre ou la malnutrition)
       
      2) « Demander à un ingénieur de résoudre uniquement le problème des émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique, sans tenir compte des autres enjeux, serait simplifier la situation à outrance. » -> Les ingénieurs sont en première ligne (avec d’autres) pour lutter contre les changements climatiques ainsi que les autres grands défis devant nous. Ce n’est pas parce que régler un seul problème ne règle pas tous les autres problèmes qu’il ne faut pas régler le problème. C’est exactement le type de raisonnement qui abouti à ne rien faire. Régler un problème après l’autre est une méthode factuellement plus efficace que l’inaction ou philosopher sur le sujet.
       
      3) »représente un défi monumental, bien au-delà des compétences de la plupart des ingénieurs » -> c’est ton avis, mais ce n’est pas le mien. De mon point de vue, c’est essentiellement un problème de moyens / d’argent / de volonté bien plus qu’un problème de compétences. Si l’on consacrait demain ne serait-ce que la moitié du budget militaire mondial, le problème serait plié en moins d’une décennie (source: moi).
       
      4) « La science ne doit pas dicter aveuglément nos choix sociétaux, car elle présente également des limites » : les seules limites de la science sont, à ce jour, les lois de la physique et les moyens alloués.
       
      Ajoutons que la « sobriété » / la décroissance que nous propose Aurélien et d’autres ne repose sur aucun fondement scientifique : rien, le néant, et leurs prédictions n’ont pas plus de valeur que celles de Karl Lagerfeld ou Raël et feraient aisément passer la publicité pour la crème quantique de Guerlain pour un article scientifique revue par les pair et passé 7 fois dans la revue Nature…
       
      Il faut se rappeler que le GIEC ne prône par absolument pas cette décroissance.
       
      Enfin pour la vitamine B12 et pour la petite histoire, j’ai assisté à une conférence d’Aurelien donnait lors d’un congrès végan, car j’espérais y trouver pour une fois une argumentation scientifique : malheureusement la chute a été dure, et j’ai remarqué au fil du temps son basculement de plus en plus profond vers cette folie et cette déconnexion du monde.
       
      Hors oui, il y a bien un lien potentiel : lorsque l’on est végan, il faut impérativement faire des réserves de vitamine B12 à intervalles réguliers sous peine de graves problèmes cognitifs tels que neuropathie périphérique, déclin cognitif, détérioration de la mémoire, de la concentration et du jugement, problèmes psychologiques et également à long terme : des lésions irréversibles affectant plusieurs fonctions cognitives. Ceci pourrait être une explication.
       
      J’espère que ma réponse aura éclairé un peu mon post. En te souhaitant une excellente fin de semaine.

  3. Cela est profondément préoccupant depuis quelques années : certains extrémistes font semblant d’ignorer que les progrès technologiques et scientifiques ont permis à des millions voire des milliards de personnes de sortir de la pauvreté, contribuant ainsi de manière significative au bien-être de l’humanité. Je suis consterné de constater que certaines personnes choisissent de fermer les yeux sur cette réalité incontestable….

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