Christophe Casalegno

Qui suis-je ?

[ Technologies - Sciences - Linux - Entrepreneuriat ]

Le commencement


Mon histoire, qui prend place au début des années 80, dans la petite ville côtière de La Ciotat, nécessiterait sans doute plusieurs tomes, pour tout vous raconter. J’ai essayé de synthétiser au mieux ici, avec un focus sur ma relation avec le cyberespace, en attendant d’en faire un livre ;)

À cette époque, la ville n’était pas encore la station balnéaire qu’elle deviendra plus tard. C’était une cité ouvrière, dont l’économie et la notoriété, dépendaient essentiellement de son chantier naval.

La Ciotat

À bien des égards, j’ai eu une enfance privilégiée. En effet, bien que mes parents étaient de simples ouvriers dans des domaines très éloignés de la technologie, ils m’ont permis de vivre une vie, extra-ordinaire.

Au commencement, ma mère travaillait dans l’un des rares supermarchés de la ville : Genty super, une enseigne aujourd’hui disparue. Quant à mon père, il était ouvrier pâtissier au sein de la boulangerie / pâtisserie « Deluy » à Sainte-Marguerite.

Contrairement à beaucoup d’autres, j’ai eu la chance d’avoir des parents aimants, dont j’étais complètement la priorité. Ils avaient des revenus modestes, mais ma mère excellait comme gestionnaire du budget familial. Je n’ai jamais connu la faim, et j’ai également pu pratiquer ou avoir à peu près tout ce que j’ai eu envie : piano, microscope, télescope, chimie, judo, échecs, lecture, volley, jeux de rôle, etc.

Ils étaient également des « chauffeurs privés » accomplis qui savaient se rendre disponible dès que j’en avais besoin… ou envie. Bref, pour résumer, j’étais particulièrement bien installé dans le cocon familial.

À la Ciotat, on trouvait également Sodim (une autre enseigne de supermarché disparue plus récemment en 2017), où travaillera par ailleurs également ma tante. Si vous cherchez le rapport improbable entre ce magasin et mon parcours informatique, sachez que c’est durant les travaux effectués dans ce dernier, dans le cadre d’une rénovation ou d’un changement d’enseigne, que tout son ancien réseau a été mis à la poubelle… Et c’est ainsi que, quelques années plus tard, j’allais découvrir et jouer avec mes premiers câbles réseaux coaxiaux :)

Mais, revenons-en à nos moutons : à ce moment-là, personne ne parle d’informatique autour de moi : ce domaine m’est alors complètement inconnu.

Pong sur Atari 2600Mon seul contact avec cet univers, à cette époque, a eu lieu au travers des jeux vidéos. Dans mes plus lointains souvenirs, mes parents avaient une console VCS (renommée plus tard Atari 2600 et commercialisée en France à partir de septembre 1981), sur laquelle j’ai le vague souvenir d’avoir joué à « Pong » et peut-être à « surround » (un équivalent de « snake »).

Pong, dont vous pouvez voir une capture d’écran ici, mes parents l’appelaient plus simplement : le « Tennis ».


Mon cousin Sébastien aura, quant à lui, un peu plus tard, une console Videopac sur laquelle j’ai épisodiquement pu jouer à « la guerre de l’espace ». C’était mon jeu préféré sur cette console :)

Console VideopacVideopac la guerre de l'espace

On reste dans la grande distribution : il faudra attendre 1980 pour que le premier hypermarché Auchan vienne ouvrir ses portes non loin de là, dans la ville d’Aubagne. Ma mère est d’ailleurs l’une des premières à rejoindre cette enseigne. On y trouve beaucoup plus de choix de produits, mais également souvent de bien meilleurs prix, ce qui fait plusieurs bonnes raisons pour aller y faire ses courses !

Pour se rendre à Auchan, il fallait compter un trajet d’environ une vingtaine de minutes, et c’était pour moi une véritable épreuve ! Je supportais très mal la voiture et j’avais rapidement le mal des transports. Je demandais souvent que l’on s’arrête à mi-parcours pour respirer un peu, et surtout ne pas vomir. Pour autant cette souffrance n’était pas inutile : une récompense extraordinaire m’attendait parfois à la fin de la première partie ce périple : Rocca. Ce magasin spécialisé et situé dans la galerie marchande vendait entre autres des ordinateurs, des consoles, et des jeux vidéos.

Je disposais alors de quelques minutes à peine, lorsque nous entrions par la « bonne » entrée de la galerie marchande, pour faire courir mes doigts sur un clavier, observer les écrans et les différents périphériques inconnus qui se trouvaient en vente dans cette véritable caverne au trésor… Quelques minutes de rêve, de bonheur, d’excitation où je sentais qu’il se cachait ici tout un monde, qui ne demandait qu’à être découvert.

Le temps passait et la micro-informatique personnelle était en train de se développer. Auchan s’est donc tout naturellement mis à vendre également des micro-ordinateurs, faisant directement concurrence à son « locataire » : une véritable aubaine pour moi ! En effet, entrer chez Rocca n’était possible que si nous utilisions la bonne entrée du magasin, qui dépendait directement de là où l’on était garé : c’était quasiment du « une chance sur trois ». Mais, à l’intérieur d’Auchan, le rayon informatique était situé juste à l’entrée du magasin : impossible de l’éviter ! Chaque voyage devenait alors la possibilité de passer quelques minutes de plus à rêver de ce nouveau monde qui me tendait les bras. Tout était alors un prétexte valable pour moi afin d’essayer d’attirer mes parents une seconde fois dans cette zone. Et, même si c’était parfois pour obtenir seulement quelques secondes supplémentaires à pouvoir observer la lumière émise par quelques écrans, cela valait largement le coup !

Les années passent… et c’est à peine sept jours après mon dixième anniversaire, que ma vie allait basculer… Ce soir de réveillon du 24 décembre 1985, allait enfin s’ouvrir à moi un tout nouvel univers : le cyberespace. Par chance, nous avions l’habitude de commencer à réveillonner très tôt : mon père travaillait la nuit, et les fêtes n’étaient guère synonymes de repos, mais plutôt d’heures supplémentaires.

Il était environ 18h et j’étais assis sur le canapé, lorsque mes parents sont venus me trouver. Ils m’ont tendu un paquet en me souhaitant un joyeux Noël ! J’examinais rapidement ce cadeau soigneusement emballé du regard avant de l’ouvrir, et quelque chose n’allait pas. Il y avait un problème, un problème de taille, et parfois la taille : ça compte aussi. En effet, ce cadeau n’était décidément pas ce à quoi je m’attendais pourtant avec certitude.

J’ai saisi le paquet puis j’ai arraché rapidement le papier dont il était enveloppé. À l’intérieur, il y avait un magnétophone à cassette, 2 cordons, ainsi que deux cassettes. La première cassette (mais je ne l’écouterai que plusieurs jours plus tard), était une histoire « drôle » au sujet d’un clown, dont les aventures allaient le mener chez le cheikh Moustafa. Il finirait par manger une saucisse explosive, contenant un pétard à l’intérieur… Je n’ai aucune idée du titre, mais pour les plus téméraires parmi ceux qui me liront et qui voudraient tenter de me retrouver la source, voici une citation dont je me souviens : « De la saucisse froide ? Mon plat préféré, je vais me régaler !… BOUM… (voix off) : Il y avait un pétard dans la saucisse… ».

La seconde cassette paraissait encore moins intéressante : rien ne semblait particulièrement la différencier de la première et son nom ne donnait pas plus envie de l’écouter : Hunchback… Mon sens de l’observation avait vraisemblablement été altéré par le « choc émotionnel » de cette particulièrement déplaisante expérience pseudo festive. Je vous racontais plus haut que tous mes noëls avaient été formidables : mais celui-ci n’avait vraiment pas très bien commencé.

Hunchback cassette MSX

Je ne découvrirai qu’un peu plus tard qu’il s’agissait en réalité… d’un jeu vidéo qui allait me captiver plusieurs heures : le temps d’aider Quasimodo à sauver Esméralda !

Hunchback MSX screenshot

J’ai essayé de faire bonne figure, j’ai dit « merci », mais aujourd’hui encore, près de 38 ans après le « drame », je ressens encore le poids de cet instant de déception. À ce moment de l’histoire, vous devez vous poser une question : mais pourquoi tout ce cirque ? Eh bien, quelques semaines plus tôt, mon cousin Sébastien avait prétendu avoir vu mon cadeau de Noël, et m’affirmait que ce dernier était caché chez lui. Il m’avait dit qu’il s’agissait d’un ordinateur ! Ne le croyant pas, car je savais que les ordinateurs étaient trop chers pour la bourse de mes parents, nous avons profité d’un moment d’inattention, alors que ses parents se reposaient, pour nous introduire dans le placard dans lequel il était dissimulé. Je l’ai vu de mes propres yeux : un MSX Yashica 64 : je ne connaissais pas cette machine, mais entrevoir un morceau de la boite avait suffi à me transporter.

Heureusement, mon supplice allait rapidement être abrégé : quelques minutes plus tard, alors que je me « réjouissais » de ce cadeau extraordinaire, mes parents m’ont attiré dans la cuisine et là, ce fut le choc ! Je me souviens encore de ce moment comme si c’était hier : sur la table, se trouvait installé un magnifique MSX Yashica 64 flambant neuf, connecté à son moniteur péritel.

Sur l’écran, quelques lignes de texte blanc sur fond bleu : je découvre pour la première fois l’interpréteur MSX BASIC. Et, tout en bas, 5 mots étranges sont affichés : Color, Auto, Goto, List et Run. Si j’ai insisté un peu plus tôt pour vous parler d’Auchan, ce n’était pas complètement innocent.

Msxbasic

En effet, un employé chargé des commandes de micro-ordinateurs avait commis une erreur en mettant un 0 de trop sur le nombre de MSX à acheter. Un désastre pour le magasin, mais un vrai miracle pour moi. En effet, Auchan bradait alors ces machines 500 Francs au lieu de 3 000 pour s’en débarrasser au plus vite ! Ma mère travaillant sur place avait été informée, et c’est donc comme cela que je me suis retrouvé, à l’âge de 10 ans, projeté dans cet univers !

Ce jour fut aussi celui de ma première nuit blanche ! J’ai passé toute la nuit sur cette machine, en commençant par taper une à une les 5 mystérieuses commandes situées plus bas, et essayer de comprendre à quoi elles pouvaient bien servir. Après de longues heures passées à tester différentes combinaisons, je me souviens encore du sentiment d’accomplissement qui m’animait alors que je réalisais la prouesse… de changer la couleur de mon écran avec la commande « color »….

MSX Yashica 64 1 MSX Yashica 64 2 MSX Yashica 64 3 MSX Yashica 64 4 MSX Yashica 64 7

Le Yashica 64 va être mon ordinateur principal jusqu’en 1989. J’apprendrai sur ce dernier le MSX BASIC ainsi que l’assembleur Z80. C’est également depuis ce MSX que j’effectuerai mes premières connexions, bien avant l’avènement d’Internet, au moyen d’un modem acoustique qui atteignait la vitesse fulgurante de 300 bauds ;).

J’allais bientôt acquérir le pseudo que j’utilise encore aujourd’hui : Brain 0verride. Il s’agit du nom que j’ai inventé pour catégoriser un code d’erreur inconnue qui revenait sans cesse dans l’un de mes premiers programmes. À ce moment-là, je pensais d’ailleurs que cela signifiait plutôt « dépassement de cerveau » et non « neutralisation » ou « contournement de cerveau » : mais au final, cela me convient tout aussi bien.

Voici une photo récente (2022) de mon Yashica 64, équipé de 64 kB de RAM, une vraie bête de course !

MSX Yashica 64

S’inspirer


Cette passion pour l’informatique m’a également été transmise par deux films ayant eu un énorme impact sur moi : Tron (1982) et Wargames (1983). Je ne les ai pas vu au cinéma, mais seulement des années plus tard à la télévision.

Le premier nous raconte l’histoire de Kevin Flynn, programmeur de jeux vidéos de génie chez Encom. Ce dernier s’est fait voler son travail par Dillinger, un collègue plus ambitieux et beaucoup moins scrupuleux, qui parviendra ainsi à se hisser au poste de CEO. Ce dernier a conçu un programme d’intelligence artificielle, le MCP qui se nourrit d’autres programmes. Flynn va alors tenter de s’introduire à l’aide de deux amis, dans le système informatique d’Encom, pour tenter de retrouver les preuves, des malversations de Dillinger.

Lors sa quête, il va se retrouver dématérialisé et projeté par le programme développé par son adversaire dans « la grille » : un monde numérique où vivent des programmes, aux avatars de leurs concepteurs. Flynn devra alors se mesurer au redoutable MCP (Master Control Program), traduit en français par Maître Contrôle Principal, qui cherche à prendre le contrôle de l’ensemble des systèmes de la planète et mène dans le même temps une traque sans pitié contre tous les programmes qui croient encore au mythe du concepteur.

Flynn sera aidé dans sa quête par plusieurs programmes dont Tron : un programme de sécurité écrit par son collègue Alan, censé pouvoir débrancher le MCP.

Tron

J’ai encore le parfait souvenir des moments où j’écrivais mes premiers bouts de code sur MSX : j’imaginais alors pouvoir me projeter directement au sein de ce nouvel univers et interagir avec mes programmes, comme pouvait le faire Flynn.

D’ailleurs, l’un des premiers programmes que j’ai écrit s’appelait TRON, en référence au film éponyme, et, petite anecdote intéressante, « tron » était également une instruction en MSX Basic, utilisée pour le débuggage avec son petit frère « troff ».

MSX Yashica 64 Tron / TroffMSX Yashica 64 Tron / Troff

Je n’ai pas honte de l’avouer : il m’arrivait fréquemment de parler à ma machine ou à mon programme… Et, souvent, le résultat qui se produisait me laisser rêver qu’ils me comprenaient vraiment… C’est par ailleurs également de ce film qu’est tiré le hostname que j’utilise pour ma machine principale encore aujourd’hui et dont vous avez déjà pu apercevoir le prompt dans certaines vidéos :

console mcp

Le film Wargames quant à lui nous plonge en pleine guerre froide. David, un jeune passionné d’informatique, va accéder, pensant compromettre la sécurité d’une société de jeux vidéos, à un « superordinateur » du Norad le WOPR, animée par Joshua : une intelligence artificielle développée par le professeur Falken, un scientifique qui a quitté le Norad depuis et vit reclus à la campagne. Joshua sait jouer au morpion et aux échecs, mais il est également capable de simuler une guerre nucléaire globale, et dispose de la capacité de tirer directement les missiles.

C’est aussi ce film qui m’a inspiré cette vidéo :

Mention spéciale : on y voit une belle démonstration de wardialing, une technique que j’ai eu l’occasion d’utiliser durant de longues années, avant l’avènement d’Internet. Ce film a été l’une des sources de mon attrait pour le hacking et la cybersécurité en général.

WarGames

Enfin, il y a également un 3ᵉ film qui m’a inspiré, non pas au commencement, mais des années plus tard. Ce film est celui qui m’a vraiment donné l’idée et l’envie de créer ma boite : « Les experts ».

Dans ce dernier, Martin Bishop (joué par Robert Redford), ancien pirate informatique, dirige une équipe d’experts spécialisée dans le « pentesting ». Retrouvé par les services secrets, il est contraint d’accepter une mission à risque, dans laquelle il doit subtiliser une « boite noire », capable de casser n’importe quel système de chiffrement. Je ne vous spoile pas le film, c’est un film à gros casting, faites-vous plaisir en allant regarder cette pépite :)

Les experts (film)

Découvrir


Je passe beaucoup de temps sur ma bécane, mais également chez des amis où j’ai l’occasion de tester d’autres machines, telles que les Amstrad CPC (merci Cyril V.), l’Oric Atmos (merci Jean-Yves M.), puis plus tard l’Atari ST (merci Eric S.) ou encore l’Amiga.

C’est tout au long de cette période que je découvre les BBS, les réseaux tels que GTI (qui relie ensemble près de 2000 ordinateurs, un réseau gigantesque pour l’époque !), la protection logicielle, le demomaking ainsi que d’autres langages comme le GFA Basic ou l’assembleur 68000

C’est également le moment où je démarre en quelque sorte mon premier « business ». En effet, des BBS locaux proposaient des « contests » dans lesquels le premier à fournir le crack pour un jeu vidéo était récompensé. Je n’étais pas le meilleur dans ce domaine bien que je peux me vanter d’avoir à mon actif d’avoir écrit le premier crack fonctionnel disponible dans le sud de la France pour le jeu Chaos Strike Back sur Atari ST. J’avais découvert qu’il était bien plus lucratif de faire travailler d’autres passionnés que je connaissais du collège, en échange de quelques piécettes.

Dans le même temps, j’avais également commencé à prendre goût à l’univers du hacking. Ainsi, quelques années plus tôt, j’allais m’introduire au sein du système informatique de l’hôpital local de La Ciotat.

Pour prouver à mon oncle qui travaillait là-bas que j’ai réussi cet « exploit », je lui donne le nom du système, ainsi qu’une description précise des menus, dossiers et options que l’on peut y trouver. Je lui montre également des informations détaillées et confidentielles concernant quelques patients. Le système s’appelle CATI (je ne suis plus certain de l’orthographe), et je viens d’en compromettre la sécurité : Yes, ça y est, je suis devenu un vrai un pirate !

J’écris aussi mon premier « virus informatique » sur MSX qui ne fait alors qu’une seule « victime ». Cher Yves R. (PS : non, il ne s’agit pas d’Yves Rougy), j’espère que tu ne m’as pas tenu rigueur de ce moment « d’égarement ». Je charge le code malveillant sur une cassette en début d’un jeu qui m’avait été prêté préalablement par ma première victime puis je recharge le jeu par-dessus. Lorsque le load est terminé, et que l’utilisateur lance son jeu via la commande « run », un message s’affiche alors expliquant que le code du jeu sera perdu, sauf s’il exécute les instructions figurant à l’écran, qui demandent d’insérer une nouvelle cassette à infecter avec toute une procédure à respecter.

Il m’appelle alors, dès l’affichage du message, et quelques secondes plus tard, je lui donne les instructions pour régler le problème. L’histoire est terminée et il n’y aura jamais eu, à ma connaissance, d’autres cassettes infectées.

Explorer

En 1989, je sens le vent tourner dans le domaine de l’informatique, et, alors que j’étais plutôt tenté, notamment pour les jeux vidéos, de passer sur une machine tel que l’Atari ST ou l’Amiga, j’opte finalement pour un PC. Je suis, en effet, persuadé que malgré son retard technologique dans plusieurs domaines : le PC va gagner la « guerre » des machines. Cette intuition est suffisamment forte pour décider d’un choix ferme et définitif.

Pour vous donner une idée : mon premier PC pouvait péniblement afficher 4 couleurs en CGA tandis qu’un Amiga, pourtant beaucoup moins cher, pouvait en afficher 4096 à l’écran avec son mode HAM. Mon vieux MSX 8 bits quant à lui, était déjà capable d’en afficher 16…

C’est alors que vient le temps de mon Anniversaire de 1989. Alors que mes parents étaient dans l’angoisse que je demande, comme les autres jeunes ados de mon âge, un vélomoteur, c’est le soulagement pour eux lorsque j’annonce que c’est un PC que je désire ! Je me demande encore si sur le moment, ça ne leur a pas fait encore plus plaisir qu’à moi ;)

Direction NASA électronique avenue Cantini à Marseille pour revenir avec un Euro-PC Dual data (Schneider), équipé d’un processeur Intel 8088, 512 KB de RAM, son lecteur de disquettes 720kB ainsi que le système d’exploitation MS-DOS 3.3

Ci-dessous une photo récente de 2022 : il ne s’agit pas de l’original, mais d’un modèle similaire que j’ai acheté sur Ebay.

Euro Pc Schneider Dual Data
Euro Pc Schneider Dual Data

Il est accompagné de la suite bureautique « Works » de Microsoft. La photo des disquettes originales livrées avec la machine :

MSDOS-3.3 et WORKS

Mes deux premiers jeux PC sont achetés avec : il s’agit de Sim City et Targhan de Silmaris.

Targhan et Sim City

Je découvre aussi l’excellent PC Tools, véritable « couteau suisse » capable de servir aussi bien que d’outil de manipulation de fichiers que d’éditeur hexadécimal, suivi quelques années plus tard, de Norton Commander.

PcTools MS-DOS

Les communications entre 2 machines personnelles commencent à se généraliser avec l’utilisation de câbles de type null-modem (série) et null-printer (parallèle). Certains d’entre vous se souviennent probablement du logiciel « laplink » qui permettait d’échanger de manière simplifiée des fichiers au travers du second. En ce qui me concerne, je fabriquais des câbles null-modem avec des câbles de téléphone :)

Laplink MS-DOS

Le premier 1 juin 1990 sort le jeu Ultima VI que je m’empresse d’acheter… Malheureusement, ce dernier nécessite 640kB de mémoire pour fonctionner et je n’en ai que 512kB. 6 mois… c’est le temps que j’ai passé avant d’obtenir une carte d’extension de 128KB. Durant ces 6 mois, j’ai décortiqué toutes les manières possibles d’économiser de la mémoire via notamment les fichiers config.sys et l’autoexec.bat.

À chaque fois que j’arrive à grappiller un peu de mémoire, je peux voir 1 à 2 secondes supplémentaires de l’introduction du jeu. Il s’agit du seul jeu vidéo dont je connaissais la documentation, tout comme la carte en tissu (livrée avec), par cœur, plusieurs mois avant d’y jouer.

J’en possède toujours les disquettes originales qui ont ; au regard de livres ainsi que d’autres pièces d’époque, beaucoup souffertes d’une inondation que nous avons subi quelques années auparavant.

UltimaVI

Grâce à cette contrainte mémoire, j’avais pu acquérir, après avoir testé des centaines de configurations différentes, de nouvelles compétences qui avaient fait de moi le « roi » de l’optimisation de la mémoire conventionnelle.

Les années passent, et les machines sur lesquelles j’aurai l’occasion de poser les doigts également : Intel 8088, 8086, 386, 486, Pentium 60, Pentium 90, Pentium 200MMX, Cyrix 200, K6-3D, Station sun, RS6000, HP9000 et j’en passe…

C’est aussi à cette période que je découvre chaque jour de nouvelles plateformes et de nouveaux systèmes tous plus passionnants les uns que les autres : d’AIX à OS400 en passant par SunOS, Sco, OS/2, VMS, Telsis, et bien d’autres…

Grandir

Petit retour dans le passé : durant ces années, je développe mes compétences dans le domaine du contournement des protections logicielles, ainsi que dans la sécurité des systèmes et des réseaux. En 1992, avec un petit groupe d’élèves de différentes classes et une professeure de mathématiques, Mme Edmont, nous créons le club informatique au lycée Lumière de La Ciotat.

C’est là que je découvre le Turbo Pascal, mais c’est aussi ici que je vais rapidement apprendre à contourner le système de Novell Netware, afin de dérober les privilèges de Superviseur à ma professeure. Après plusieurs tentatives pour me les reprendre et corriger la sécurité du système, elle finira par déclarer forfait et me les laisser… Le meilleur programmeur de la bande est une programmeuse ; Michèle, si tu passes par là un jour, j’ignore ce que tu es devenu, j’ai oublié ton nom de famille, mais pas tes compétences de l’époque en programmation. Je suis curieux de savoir si tu as continué dans ce domaine : fais-moi signe ;)

Turbo Pascal 1992

C’est au même moment que je fonde « CyberHack », et j’ai le privilège d’être l’une des rares personnes (nous sommes moins d’une dizaine) à avoir accès à un serveur privé situé en Europe du Nord, sur lequel on discute via telnet et où l’on s’échange nos dernières vulnérabilités privées découvertes.

Le phénix est mon symbole, je le laisse derrière moi comme « preuve de passage » et je l’utilise également sur mon site internet ainsi que dans mes publications. C’est l’ancêtre du logo que je réaliserai quelques années plus tard pour mon site Digital Network.

L'ancêtre du logo DN

C’est aussi le nom que portera mon premier site internet, dont je vous passe le détail des activités, et dont je n’ai pas réussi à retrouver la trace dans webarchives. Peut-être un jour sur un vieux disque dur : j’aimerais bien mettre la main sur au moins la dernière version avec les « têtes de mort qui tournent » et les flammes (rires…).

Les années passent… direction Paris en avion avec mon meilleur ami de l’époque (Salut Julien C. si tu passes un jour par là) pour aller acheter mon premier PC équipé d’un processeur Intel Pentium : le Pentium 60. Cela peut paraître incroyable aujourd’hui, mais il revenait alors (beaucoup) moins cher de se déplacer jusqu’à Paris pour acheter son PC, voyage compris, plutôt que de l’acquérir auprès d’un vendeur local !

Libre


En 1995, j’achète un livre « Le grand livre d’Unix » de Micro application. Je m’intéressais alors déjà aux systèmes Unix, mais les logiciels libres ainsi que le système d’exploitation Gnu/Linux m’étaient encore totalement inconnus.

Je ne connaissais que les freewares et les sharewares, via DP Tool Club, mais ce livre… va tout changer. Ceci est la photo de l’original que je possède encore, prise chez moi en juin 2022 :

Le Grand Livre d'Unix

Je ne reviendrai pas sur l’excellente qualité de l’ouvrage, qui le rend encore parfaitement pertinent aujourd’hui dans de nombreux domaines.

Ce qui faisait vraiment la différence, pour ma part, c’était le CD-ROM qui était livré avec : il contenait notamment la distribution Linux Slackware : une découverte qui allait changer une partie importante de ma vie, au vu du temps considérable que je consacrais à l’informatique.

NB: Pour l’installer, il ne s’agissait pas de booter sur un CD, mais de générer des disquettes depuis ce qui était fourni sur le CD pour pouvoir l’installer.

J’ai immédiatement été séduit, et presque fasciné par le potentiel extra ordinaire que donnaient les 4 libertés fondamentales du logiciel libre : la liberté d’utiliser le logiciel, de le copier, de l’étudier et surtout de pouvoir le modifier à loisir, tout en conservant la possibilité (et le devoir parfois) de le redistribuer.

Partir

En 1999, je rencontre Sandra, celle qui deviendra mon épouse et avec qui j’ai déjà parcouru 23 ans de ma vie. Quelques mois après notre rencontre, nous partons vivre et travailler dans les caraïbes. Ici une photo de nous juste avant notre départ de France :

Chris et Sandra avant le départ

Nous habitions alors dans une petite « case » de quelques mètres carrés à Saint-Barthélémy, et ce qui était notre table de cuisine, comme mon bureau, consistait en 2 parpaings posés à même le sol, surplombés de deux planches . Et, à cette époque, il n’y avait pas de vidéo YouTube pour nous expliquer comment ouvrir une noix de coco fraîche… J’y ai usé toutes mes forces ainsi qu’un couteau de combat Falcon…

Nous ne possédions pas grand-chose, mais nous y étions heureux, et, par chance, la compagne d’Antony (coucou si tu passes par là), l’autre technicien qui bossait dans la même société que moi, Island Computer, travaillait dans la seule ferme de l’île et nous faisait profiter d’œufs fermiers d’excellente qualité.

Ci-dessous notre splendide demeure de l’époque ;)

Maison caraïbes Chris & Sandra

Le phénix

De retour en France, je dessine pixel par pixel le logo Digital Network avec The Gimp.

Le logo représente toujours le même animal mythique : un phénix, un oiseau légendaire capable de renaître de ses cendres… Cette créature m’a toujours fascinée (la faute au chevalier Phénix des chevaliers du Zodiaque peut être ?).

phenix saint seya

Dans ce logo, le phénix tient la terre entre ses ailes, l’œil qui voit tout surveille le monde… C’est là que je commence à estampiller tous les documents que je crée avec ce dernier.

La planche originale version papier de 1999 :

logo original digital network


La dernière version que j’utilise actuellement :

logo digital network phénix

Il figurera également sur le site internet éponyme que j’ouvre en 1999, où je partage ma passion de l’informatique, notamment concernant les logiciels libres et la cybersécurité. Je démarre alors en parallèle, une activité de type Pro bono dans laquelle j’aide des personnes et des entreprises à découvrir Linux, Internet et la sécurité informatique.

Créer

Fin 1999, après avoir, plus tôt dans l’année approché le groupe de magasins informatiques Micro-Concept pour y créer et y développer mon projet, je décide de franchir le pas et de m’enregistrer alors, avec un copain du lycée, comme entrepreneur individuel. Je suis officiellement inscrit le 01/01/2000 :

Christophe Casalegno - entrepreneur individuel

Le 03/07/2000, sur les conseils de l’INPI, je dépose la marque de mon site pour le protéger : https://data.inpi.fr/bopi/export/brands/FR3039662

Je ne connais encore rien à la prospection ou au marketing, et je passe la grande majorité de mon temps à expérimenter ou à faire du Pro bono…

Pour autant, le week-end, j’imprime des flyers que l’on dépose avec ma chère et tendre et parfois mes parents, dans les boites aux lettres des entreprises de la zone industrielle Athélia, proche de la maison. Les premières prises de contact ont lieu à ce moment-là.

Dans le même temps, je suis sollicité par la branche entreprise du CESI Arcueil, dans le cadre du programme de formation CAP AVENIR IP, où 80 ingénieurs de l’opérateur historique sont formés aux réseaux IP, pour y enseigner la cybersécurité. Je découvre alors au travers de la formation une nouvelle manière de partager ma passion. C’est le début de la « richesse » : je facture ma journée 450 € HT, soit à peu près mon tarif horaire d’aujourd’hui.

De groupes de 40 élèves, à la formation individuelle : des formations de quelques heures à plusieurs semaines qui peuvent se passer aussi bien dans une école, chez le client, ou ailleurs, nous voyons (ma chère et tendre qui deviendra mon épouse en 2003, m’accompagne partout) des situations très différentes les unes des autres, auxquelles il s’agit de rapidement s’adapter.

À partir de ce moment, chaque fois que j’aurai des difficultés financières, c’est vers la formation que je me tournerai (avec succès) pour les résoudre.

Conquérir


Le 12 novembre 2000, avec ma future épouse et d’autres personnes, nous décidons de créer également une SARL. Cette dernière n’a dans un premier temps, pas d’autre bureau que ma chambre de 9 m2. En 2001, je décide de lancer les tests d’intrusion au challenge : le client n’est facturé que si je peux mettre sa sécurité en défaut. Le principe fonctionne très bien, avec un taux de réussite de quasiment 100% et nous permet de signer nos premières références prestigieuses.

Toujours la même année, en 2001, je signe une mission de sécurité de 6 mois chez Emailjob (société rachetée quelques années plus tard par Monster; dont je m’occuperai par ailleurs de la migration), au tarif quotidien de 650 € HT /jour et dans laquelle j’ai négocié de pouvoir continuer à effectuer des opérations à distance depuis leurs locaux sur mes infrastructures ou des infrastructures clients lorsque c’est nécessaire.

Apparemment, les sociétés de cybersécurité de l’époque (on disait alors « sécurité informatique ») refusent vraisemblablement toutes ou presque de faire de la formation (certaines en feront pourtant leur principale activité quelques années plus tard), ce qui me permet de gagner là encore de prestigieuses références « hors marché », dont plusieurs institutions gouvernementales : aucun concurrent ne souhaite voir exposer son « savoir » au grand jour.

On est fin 2001, et mon tarif journalier pour une semaine de formation est de 1525 € HT /jour. Les clients ne cherchent même pas à négocier et acceptent sans discuter, ce qui me fait penser avec le recul que j’aurai dû demander beaucoup plus… Il faut dire que la situation est avantageuse : je suis alors le seul à accepter de répondre à ce type de demandes.

Tout va ensuite s’enchaîner de plus en plus vite, et, durant les 20 années qui suivront, j’aurai l’occasion de faire, voir, naître, mourir et prospérer, de nombreuses activités dans plusieurs domaines : opérateur IP, Datacenter, infogérance, intelligence économique, sécurité informatique, communication, développement, etc.

Tout au long de ces années, j’ai pu non seulement expérimenter et itérer dans différents domaines afin de mettre au point les meilleures solutions, mais mes activités notamment dans les domaines de l’infrastructure, du conseil et de l’infogérance m’ont permis de voir défiler des centaines de projets passionnants, et à leur tour les voir naître, vivre… ou mourir. Une expérience accumulée qui m’assure encore à ce jour de savoir rapidement si un projet technique se dirige droit dans le mur ou vers les étoiles.

Changer


Les années passent… En 2015, nous quittons la France pour l’Irlande. Une décision que nous n’avons jamais eue à regretter tant ce pays et les gens qui y vivent sont formidables.

Je ne vais pas détailler cette expérience ici tant elle serait longue et mériterait son propre post. C’est également ici en Irlande que nous avons créé avec mon épouse, la société ScalarX Limited, dont la principale mission est de résoudre des problèmes que d’autres pensent impossible à résoudre. Cette activité a servi, jusqu’à ce jour, à financer mes projets de recherche et de développement dans différents domaines.

Pour autant, et malgré le fait d’avoir très peu de temps disponible, je n’avais jamais complètement cessé mes activités de formation et de conférence… Cependant, je dois y mettre un terme en 2019.

Tomber

Alors atteint d’une forme sévère de la maladie de Crohn, j’étais dans l’incapacité médicale totale de pouvoir fournir des prestations nécessitant de me déplacer.

Début 2020, après avoir frôlé la mort (une expérience particulièrement désagréable, vous pouvez me croire sur parole) et 1 mois d’hospitalisation, je peux finalement rentrer chez moi… Depuis ce jour, je suis maintenant sous biothérapie, ce qui me vaut un passage à l’hôpital toutes les 8 semaines. Voilà ma tête le jour de ma sortie de l’hôpital, après un mois de traitement et de « remise sur pied » (je vous passe celles de quand j’y suis arrivé…) :

Christophe Casalegno sortie hôpital

Du fait de ce traitement, je suis également, en sus d’être un mutant (on m’injecte un cocktail de cellules vivantes humaines ainsi que de souris dans l’organisme), un « confiné permanent » : une mauvaise grippe ou une infection, qui avant aurait été un problème mineur, peut désormais me conduire directement à l’hôpital. Mais 2 ans plus tard, les résultats sont là :

Christophe Casalegno (Brain 0verride)

Si j’insiste sur ce point, c’est que plusieurs d’entre vous m’ont contacté : ils ont la même maladie que moi ou une autre maladie auto-immune (RCH, SEP, etc.) et m’écrivent souvent en m’expliquant que mon histoire leur permettait de garder l’espoir sur ce qu’ils pouvaient envisager, professionnellement parlant. Alors, je m’adresse à vous : gardez l’espoir, vous avez encore une vie, voire plusieurs à parcourir. Beaucoup de choses restent possible !

Se relever

C’est à peu près au même moment que j’ai découvert d’autres manières de partager ma passion, et notamment au travers de ma chaîne YouTube. Et, alors que je créais cette chaîne principalement pour ceux qui me connaissaient et me suivaient déjà, sa portée allait rapidement et largement dépasser ce que je pouvais imaginer.

Internet a changé : avant, on ne pouvait s’adresser qu’à une poignée de passionnés, mais aujourd’hui, tout le monde est sur la toile, et, grâce à cela, vous n’avez plus besoin d’avoir la permission ou d’avoir des amis bien placés pour prendre la parole : il vous suffit de passer à l’action. Quelques minutes ou quelques heures de votre temps peuvent vous donner la possibilité de vous adresser et de toucher des milliers de personnes, bien plus que je n’aurai jamais pu en avoir dans une de mes conférences.

En octobre 2021, après plus de 22 ans passés à travailler plus de 16 h 00 /jour et sans jamais avoir pris de congés ou de « week-end », j’ai été contraint, pour préserver ma santé, de quitter la plupart des fonctions que j’occupais jusqu’alors…

Malgré ma situation si particulière (je ne peux travailler qu’en remote), je n’ai jamais reçu autant de demandes et de propositions toutes plus intéressantes les unes que les autres, aussi bien sur le plan technique, avec des projets dingues, que financier avec des offres jusqu’à plus de 800ke l’année. Je vous dis à tous merci pour tout ça.

Dans le même temps, la croissance naturelle de ce qui n’était qu’un hobby commençait doucement à dessiner de nombreuses possibilités : ma chaîne YouTube était devenue malgré moi un formidable canal d’acquisition de leads qualifiés dans plusieurs de mes domaines d’activité, que je n’aurais jamais pu toucher autrement auparavant… Mais, l’heure était au repos, non au business. J’ai essayé de renvoyer les demandes vers ceux que je pensais les plus compétents, et pour les autres, je les ai délayés en demandant de me recontacter quelques mois plus tard s’ils n’avaient pas trouvé de solutions à leurs problèmes, ou de chaussures à leurs pieds.

J’ai donc passé plusieurs mois à me reposer, et j’ai profité, autant que faire se peut, de prendre enfin du temps pour moi et pour mes proches… J’ai aussi pris du temps pour lire les nombreux messages que je reçois, que ce soit suite à des vidéos, ou à d’autres contributions au travers d’emails, de messageries et de réseaux sociaux.

Avancer

On y est, c’est aujourd’hui, nous sommes en juin 2023. Rédaction en cours.

Informations complémentaires


Pour le reste, et tout en restant non exhaustif et en vrac:

J’ai participé à de nombreux projets dont, dans le désordre : NMIA, NMIF (National Military Ingelligence Foundation : Life Member), FAOA (The Foreign Area Officer Association), KESAC (Kaspersky European Scientific Antivirus Center), mais également :

Fortement intéressé par l’exploration spatiale, je suis membre (Visionary) au sein de la Planetary Society, une honorable institution que je vous invite à découvrir, et à rejoindre si le cœur vous en dit :).

International Center for Research and Studies on Terrorism (Director of Research), CybercrimInstitut (membre honoraire), G4 Institute (conférencier), Manticore Labs (Director of Research), International Institute for the Coordination and Response to Cyber Attacks (fondateur), Intelink News (rédacteur en chef), Songwriting (Chris Iker), et d’autres…

Quelques médias dans ou pour lesquels je suis intervenu : IT-Expert, Décision informatique, Distributique, Le Nouvel Obs, RTL, Canal plus, Itélé, The Dark Book of Terrorism, Le Figaro, Opérations Spéciales, StuffMag, Souriez on vous espionne, Mag Securs, Emarrakech, BFMTV, M6…

Mes références : Cliquez ici pour les consulter
Témoignages : Cliquez ici pour les consulter
Vous pouvez également consulter mon CV ici : Christophe Casalegno

Vous pouvez me suivre sur : Telegram | Twitter | Facebook | Linkedin | Youtube | Twitch