Christophe Casalegno

Ce que je dis, ce que je pense, ce que je fais : le problème de l’alignement.

Christophe Casalegno

Christophe CasalegnoLa plupart des gens rencontrent un « problème » d’alignement entre : ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent, et ce qu’ils font. Dans la pratique, cela ne pose pas de problèmes particuliers à la plupart des gens, conditionnés dès leur plus jeune âge à ce désalignement.

Certaines choses « ne se disent pas« , même à nos proches. À l’école, on nous demande de faire des choses que nous n’aimons pas, qui manquent de sens, ou ne donnent aucun résultat.

Au lieu de nous expliquer que les mathématiques sont un langage incroyable permettant de comprendre le fonctionnement de l’univers, on préfère nous imposer son apprentissage, comme une chiante étape obligatoire de plus de la vie.

Côté personnel, c’est le même régime : obliger d’embrasser son arrière-grand-tante (remplacer par n’importe quel membre de la famille) même si cette idée nous révulse et peu importe l’amour que l’on peut lui porter, ou devoir passer un temps interminable à se « faire chier » à table pendant que « les adultes » déblatèrent des histoires qui nous indiffèrent…

Il faut dire à quel point on trouve génial ou joli le cadeau qu’on vient de recevoir, mais que pourtant on déteste, ou éviter de dire à table que la « nourriture » qu’on est en train d’essayer d’avaler avec le sourire chez notre hôte est tout simplement immonde et immangeable !

J’ai développé très tôt une résistance intérieure, très forte, à ce désalignement, jusqu’à faire le choix, d’aligner, autant que faire se peut, ce que je pense, ce que je dis, et ce que je fais, dans le fond et dans la forme, de ma vie quotidienne.

Ceci m’a valu quelques désagréments à l’école, avec une majorité de mes camarades, ainsi qu’avec certains professeurs.

Plus tard, cet alignement a souvent généré des sentiments « clivants » à mon intention. Une majorité de gens qui me connaissent, de près ou de loin, le plus souvent m’adorent ou me détestent (et parfois les deux sans vraiment savoir lequel des sentiments domine) mais ils sont rarement neutres à mon égard.

Lors d’un précédent post, je vous indiquais à quel point, d’aussi loin que je me souvienne, je m’étais toujours senti heureux. Je suis persuadé que cet alignement intérieur est un l’un de mes meilleurs « cheat code » vers le bonheur.

« Il y a des choses que l’on peut penser, mais que l’on ne peut pas dire, et des choses que l’on doit faire et qui vont à l’encontre de ce que l’on pense » : c’est une réalité de notre société contre laquelle je résiste de toutes mes forces, et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles je ne respecte pas les « codes » de réussite sur les principaux réseaux sociaux.

Mais, ceci est une autre histoire que je vous détaillerai lors d’un prochain post. Bon week-end à tous !

Christophe Casalegno / Brain 0verride

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2 Commentaires

  1. Salut Christophe

    Pour ma part, je suis une franchisse extrême, j’ai toujours dit se que je pensais dans certaines situations et sa ma valut comme tu le dit d’être détesté mais aussi grandement apprécier, aujourd’hui beaucoup de gens se retienne par peur ou part principe moraux, moi je trouve que pour sa santé mentale, il faut dire les choses que l’ont pense.

    Ma liberté d’esprit et ma franchisse sont une arme au repos mentale.

    • Salut et merci pour ton commentaire. C’est important et bénéfique pour moi également, cependant, d’après certains retours que j’ai eus en privé, il semblerait que cela ne convienne pas à tout le monde. Pour certains l’intégration dans un « modèle social et sociétal » reste plus important et ils préfèrent « jouer le jeu ». Pour d’autres encore, c’est un peu un « entre deux ».

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