Christophe Casalegno

Repartir à zéro… tout recommencer… ou presque… mais différemment.

Christophe Casalegno ScalarX

Introduction

Bonjour les amis, j’espère que vous allez bien. Comme plusieurs d’entre-vous le savent maintenant, j’ai quitté les fonctions que j’ai occupées depuis plus de 20 ans dans la société que j’avais créee. Désolé par avance pour ceux qui lisent ce billet en pensant y trouver les raisons de ce départ, vous ne les trouverez pas ici, tout du moins, pas aujourd’hui. Patience (c)…

Alors en préambule, lorsque j’écris « tout recommencer », je dirai que c’est un peu exagéré : je parle ici seulement de ma vie professionnelle. Cependant, je ne suis pas très loin de la vérité car cette dernière a représenté durant plus de deux décennies de 16 à 20H00 par jour de mon temps.

Je n’ai jamais passé durant toute cette période un seul jour de ma vie sans travailler, et ce, même lorsque j’étais hospitalisé : le jour, la nuit, les week-end, sans jamais prendre un seul jour de vrais congés de toute ma vie : cette dernière n’était rythmée que par mon travail et la satisfaction des clients.

De plus, avec ma chère et tendre comme collaboratrice et associée, et travaillant essentiellement à distance, je ne sais pas ce que veut dire la séparation entre la « vie personnelle » et la vie « professionnelle » : je ne m’en plains pas, cela me (nous) convient très bien ainsi, partenaires dans la vie pour le meilleur et pour le pire ;)

Les premiers changements

Ces dernières années, 2 changements importants avaient déjà eu lieu : en 2015 nous avons quitté la France pour l’Irlande. Tout s’était fait très rapidement : un billet acheté en août pour début septembre, une maison louée à 30 € /jour durant une dizaine de jours au centre de l’Irlande sur Airbnb, et 2 à 3 visites de maisons par jour pour entrecouper le travail toujours présent… bail signé sur le parking d’un hôtel, et emménagement le 15 Octobre.

C’était plié : nous étions officiellement des expats ! La vie ici est un pur bonheur, et je reviendrai plus en détail sur cette expérience dans un autre billet et/ou une prochaine vidéo sur ma chaîne perso.

Enfin, fin 2019, et même si avec le recul je peux maintenant dire que cela avait déjà démarré au moins quelques mois plus tôt, c’est le moment où je suis tombé malade… très malade. Atteint d’une forme sévère de la maladie de Crohn, une maladie auto-immune à ce jour incurable, moi qui me suis toujours senti « immortel », j’ai pu prendre conscience qu’il n’en était rien.

Devenu un temps mal-voyant et paralysé, je vivais plutôt « bien », autant que faire se peut cette situation, en m’intéressant aux lecteurs d’écrans et autres technologies qu’utilisent certains non-voyants et d’autres personnes ayant différents types de handicap pour faire du code, et plus encore.

En soi, cette maladie a été également le déclencheur qui a remit en question pas mal de projets que j’avais à ce moment là, ainsi que certaines de mes priorités. Un peu plus, tard, après avoir perdu plus de 40 kgs et en entrant à l’hôpital pour passer des examens, pensais-je pour quelques jours, je n’avais pas anticipé que je serais contraint d’y rester durant 1 mois.

Par chance, comme je ne me déplace nulle part, même pour quelques minutes sans avoir tout le matériel pour me connecter et effectuer mon travail, j’ai pu continuer à m’occuper des clients qui me faisaient confiance depuis ma chambre d’hôpital : un hôpital exceptionnel (L’hôpital Bon Secours de Galway) où je disposais, en sus d’une excellente connexion Internet, chaque jour de 2 infirmières dédiées (une pour le jour, et une pour la nuit) qui connaissaient mon dossier, avec un service 24/7 comme le fait de se faire apporter une infusion à 2H00 ou à 4H00 du matin si j’en avais envie.

Cette période m’a appris plusieurs choses, en dehors du fait de me permettre d’améliorer un peu mon anglais médical. La première, c’est que je sais maintenant comment je réagis, et quelles sont mes forces et mes faiblesses lorsque je me sens au plus mal. En effet, en y repensant, mon hospitalisation me fait penser à ces moments qui n’existent que dans un roman, un film, ou une série TV… Ces moments où absolument tout s’effondre autour d’un protagoniste…

La chute

1) Je me savais déjà atteint de la maladie de Crohn, (j’avais absorbé plus de 20.000 pages d’encyclopédie médicales et près de 600 études cliniques, et c’était ça ou 3 maladies différentes en même temps dont certaines plus rares que la maladie de Crohn : les statistiques penchaient clairement sur cette dernière…) mais j’étais également en attente de résultats de diagnostic pour écarter la possibilité… d’un cancer, et ces derniers étaient en retard… trop en retard.

2) Le Revenue Irlandais (l’équivalent du fisc français) me réclamait plusieurs centaines de milliers d’euros suite à une loi rétroactive sur la TVA, parce que le numéro de TVA d’un ancien client Luxembourgeois d’il y a 3 ans, semblait invalide en UE, alors que cela ne concernait que quelques milliers d’euros de facturation (ici il y a une amende par facture, indépendamment des montants de ces dernières.)

3) On me réclamait également dans le cadre d’une assignation au tribunal, le remboursement au prix du neuf d’un véhicule de location que l’on m’avait volé lors de mon dernier passage en France en été 2018, et ce malgré les 2 assurances tout risque contractées.

4) Suite au départ de la personne en charge de cette relation, notre plus gros client FR ne réglait plus ses factures depuis 3 mois et la trésorerie commençait à transpirer un peu…

5) L’hôpital qui était devenu depuis déjà plusieurs semaines ma nouvelle résidence, m’indiquait que mon assurance santé n’était pas prise en charge… De ce fait, le traitement qui aurait pu m’aider était retardé, et j’étais menacé d’expulsion de l’hôpital si je ne n’effectuais pas le règlement. Mes parents en étaient à réfléchir à faire un viager pour payer les soins au besoin… J’aurai trouvé une autre solution quelle qu’elle soit, mais cela vous donne une idée de « l’ambiance »… Elle n’était pas terrible…

6) J’étais vraiment devenu très faible : j’arrivais à peine à marcher, et une grosse partie de mes journées était ponctuée de douleurs atroces jour et nuit, un peu comme si on servait de sac de frappe à Mike Tyson, ou George Foreman… Mes jambes ne me servaient qu’à me traîner vers les toilettes de 18 à 20 fois par jour, et vers la douche lorsqu’il m’en restait la force.

Avec le recul, je trouve que j’ai plutôt bien « donné le change » durant cette période. Survivre à tout prix a toujours été mon credo, et cela n’avait pas changé malgré le cumul d’emmerdes, et la douleur atroce qui rendait mon quotidien impossible.

J’ai cependant également pu apprendre une autre chose importante : si je n’irai pas jusqu’à dire, comme William Shakespeare, qu’une chute profonde mène souvent vers le plus grand bonheur, j’ai pu apprendre que même au plus bas, il est toujours possible de se relever et que les choses finissent par aller mieux… et là encore, comme dans un roman ou dans un film, tout a fini par s’arranger…

La relève

1) L’assistante de l’un des deux professeurs qui me suivait, vient enfin me voir avec une enveloppe contenant les résultats. Je lui demande avant d’ouvrir : « bonne ou mauvaise nouvelle ? ». Elle me répond : « mauvaise nouvelle… ». Cela commençait mal, très mal, c’est le moins que l’on puisse dire…

Je lui demande ensuite de m’annoncer clairement cette mauvaise nouvelle, et elle me répond : « votre maladie de Crohn est confirmée et c’est une atteinte sévère ». Entre confusion et énervement, je lui réponds alors que je sais déjà depuis des mois que je suis atteint de la maladie de Crohn, et que c’est le diagnostic concernant le cancer dont il est question !. Elle me réponds alors : « ah non, non, vous n’avez pas de Cancer ! ».

Merci… merci beaucoup… j’avoue avoir été partagé par la réelle envie durant une demi-seconde de lui faire du mal, et un profond soulagement… J’ai attendu qu’elle sorte, et, pour la première fois, je me suis effondré en larmes sur le lit… mais ce n’était pas des larmes de tristesse ou de désespoir : seulement des larmes de joies. A ce moment là, j’avais l’impression que la chance commençait peut-être à tourner, et apparemment… ça ne faisait que commencer.

2) J’ai pu négocier un accord avec le Revenue Irlandais, au final, cela s’est soldé par le paiement de la TVA à la place du client qui n’existait plus. Le cas était un peu compliqué : j’avais un document du gouvernement Luxembourgeois qui certifiait que le numéro de TVA était bien valide et qui indiquait que c’était une erreur du VIES, mais le VIES fait foi : si le numéro n’est pas dans la base : c’est mort, et il appartient au vendeur de vérifier à chaque transaction la validité du numéro de TVA du client concerné. Ce n’était pas en soit une victoire, mais dans ce type de situation, tout « moindre mal » en est une en soit.

3) Mes avocats travaillaient bien sur l’affaire de la voiture volée et avaient pensaient-il trouvé une faille importante dans le dossier de la partie adverse: c’était une bonne nouvelle là encore, qui s’est soldée un an plus tard par un abandon pur et simple des poursuites.

4) Les règlements de notre principal client FR se sont débloqués, renflouant instantanément la trésorerie.

5) La DAF de l’hôpital est venue me voir pour me parler du problème, car la note commençait à être lourde. Je lui explique alors que c’est eux qui refusent mon assurance parce qu’apparemment ils ont déjà eu un contentieux avec… et là elle me répond qu’elle ne voit pas de quoi je parle…

Pour la petite explication, les informations me venaient de l’un des professeurs, or ce dernier était affecté à une autre clinique par défaut, et était intervenant extérieur pour l’hôpital privé où je me trouvais. Il y avait eu un soucis d’interlocuteur, il n’y avait aucun problème sinon que la bonne personne n’avait jamais été en contact avec mon assurance.

J’ai mis les bonnes personnes en contact de part et d’autres, et après quelques hurlements au bout du fil, dès le lendemain, le problème était enfin réglé. (Lorsque vous payez près de 18.000 € pour une assurance avec garantie illimitée et qu’on vous réponds qu’il faut attendre une semaine pour savoir si on va prendre en charge votre traitement car leurs propres médecins doivent examiner votre dossier, et que chaque jour d’attente de ce traitement est une nouvelle journée de souffrance, je peux vous assurer que c’est comme au scrabble : le temps compte triple !)

6) Malgré mes complications fistulaires qui s’ajoutaient à l’opération d’un abcès qui avait eu lieu quelques mois plus tôt et qui rendaient toute activité debout très douloureuse, je me suis contraint à marcher tous les jours : je me levais et je faisais des aller retour dans le couloir de l’hôpital. Au moment où j’ai commencé : je tenais à peine debout, et j’étais incapable de soulever ma jambe assez haut pour franchir une marche d’escalier ou mettre une chaussette, sans la soulever avec mes bras…

Mais, après plusieurs jours d’effort, j’ai commencé à retrouver (en partie) ces capacités (il me faudra dans la pratique plusieurs mois après être rentré chez moi pour rentrer dans la baignoire sans soulever mes jambes avec mes bras, même si je gagnais quelques millimètres tous les jours).

7) J’ai enfin pu avoir droit à mon traitement : une biothérapie à base d’un cocktail de cellules humaines et mutines (des cellules de souris)… et le résultat a été… miraculeux! On m’avait « vendu » une amélioration progressive de mon état au bout de quelques mois, que je pouvais avoir une dégradation au bout de 3 mois, puis que ça irait progressivement mieux : 48H00 après l’administration de la première perfusion (j’ai une perfusion à l’hôpital toutes les 8 semaines, et « à vie », ou tout du moins tant que ça marche), 95 % des douleurs avaient disparues ! Et seulement 2 ou 3 semaines après, je commençais pour la première fois à aller aux toilettes « normalement » : la potion magique de Panoramix n’aurait pas fait mieux !

Au court de cette expérience, j’ai appris que même quand on se pense, ou que le personnel médical vous pense à l’article de la mort (les infirmières ne pouvaient pas s’empêcher de me dire qu’elles n’avaient encore jamais une imagerie d’un patient aussi mauvaise que la mienne quand elles découvraient pour la première fois le dossier au bout de mon lit…), il est toujours possible de se rétablir et d’aller mieux.

Aujourd’hui je vais mieux, c’est une certitude : je dois juste éviter toute source importante de stress car ce dernier est susceptible de déclencher une crise (cette maladie évolue par « poussées » entrecoupées de périodes de rémission).

Par chance, il n’y a presque rien qui me stresse dans la vie : le travail ne me stresse pas, pas même un datacenter en flammes, ou pas plus de 10 minutes;) Seules certaines très rares personnes toxiques ont cette faculté, et je m’en suis maintenant éloigné définitivement.

Aujourd’hui

Maintenant qu’en est-il de ma situation aujourd’hui ? Dans la pratique, lorsque j’ai quitté mes fonctions, j’ai perdu dans le même temps la plus grande partie de mes revenus. Mes anciennes activités de conférencier, formateur ou consultant : je les ai arrêté lorsque je suis tombé malade fin 2019.

Il me reste bien entendu ScalarX : une société que j’ai crée en Irlande avec mon épouse il y a maintenant 6 ans et dont l’activité principale, jusqu’à présent, hors opérations ponctuelles était la R&D : la société a certes des clients et génère des revenus, mais ces derniers ne servaient qu’à financer des opérations de R&D, du matériel, des développements logiciels externes, de l’électronique, faire un peu de science, etc. Bref tout ce qui pouvait me tenir à cœur sur le peu de temps libre que j’avais.

En contrepartie, j’ai cependant récupéré quelque chose que je n’avais pas avant et d’extrêmement précieux : du temps… beaucoup de temps, et j’ai déjà commencé à le mettre à profit. Ce dernier mois, j’en ai profité, tout en me reposant pour la première fois depuis plus de 20 ans, pour accélérer et avancer très vite sur tous ces projets de R&D, et ScalarX va progressivement sortir de cette longue période de R&D pour devenir la base de l’ensemble de mes nouvelles activités.

Les grandes lignes de ces activités, vous pouvez déjà les consulter aujourd’hui (instant pub) sur le site https://scalarx.com. Je le compléterai petit à petit, et au fur et à mesure.

En fonction de qui vous êtes, vous me connaissez (ou pas), professionnellement parlant, pour des domaines qui peuvent être très différents les uns des autres.

Certains me connaissent pour mes compétences en architecture des systèmes d’information, en infrastructure ou en administration système / réseaux.

D’autres me connaissent davantage comme un consultant qui intervient pour résoudre des problèmes complexes, restructurer une business unit, accompagner une société dans son développement ou comme négociateur de situations difficiles.

Tandis que pour d’autres, ce sont plutôt la sécurité, l’intelligence économique, le management de la perception ou de la communication (de crise… ou pas).

Enfin, pour les derniers d’entre vous : soit vous ne me connaissez pas et me découvrez via ce post, soit vous me connaissez pour des domaines sans rapport aucun avec les précédents qui vont de la musique à la poésie, en passant par la politique ou tout un tas d’autres choses bien différentes ;) (je sais, ça commence à devenir compliqué…)

Il est généralement assez difficile de se faire une idée sur mon profil. Le mot « atypique » est à la mode et ne veut plus dire grand-chose, mais si je devais me définir, je dirais que « je suis quelqu’un avec de fortes capacités d’observation et de captation des signaux faibles, capable d’en extraire tout ce qui peut être utile, de les restituer puis de les utiliser pour résoudre des problèmes que d’autres pensent impossibles à résoudre, et ce, dans de multiples domaines« .

A noter que je garde cependant, et ce, quelque soit le périmètre, une très forte affinité pour les domaines techniques et scientifiques et que je fais partie, sans aucune honte et de manière totalement assumée, de ces gens qui pensent que la science et les technologies, sont les clefs d’un avenir meilleur, capables de résoudre tous les problèmes de l’humanité.

Quid de ce nouveau départ ?

C’est peut-être une bonne occasion pour vous partager du contenu en vous montrant, depuis l’intérieur, comment je m’y prends de 0 pour monter tout ça. Je réfléchis toujours sur plusieurs temporalités en même temps : à très court-terme, à moyen-terme et à long-terme et aux formats que je pourrai vous faire partager.

Comme vous le savez déjà pour certain(e)s d’entre-vous, parler d’argent ne me dérange pas. Je n’ai pas pour ambition de devenir milliardaire en 6 mois, mais je me fixe en partant de 0 un délais d’environ 1 an à compter de début 2022 pour arriver à un premier chiffre d’affaires récurrent de 4 ou 500.000 € qui permettra de financer la croissance de l’activité.

J’ai beaucoup de chance : au cours de ces derniers 22 ans, non seulement j’ai pu me construire un vrai réseau de confiance dans différents domaines et activités, mais j’ai pu également voir naître, vivre, grandir… et mourir des centaines de projets. Cette expérience me permet de partir avec un net avantage par rapport à la première fois où je me suis lancé, il y a plus de 22 ans. C’est un peu « cheat », mais après tout les points d’XP font également partie du jeu.

Il y a un autre avantage lorsque l’on repart à zéro : il n’y a pas de « legacy », aucun héritage, boulet ou enclume au pied à se traîner inlassablement d’un an sur l’autre : on peut se débarrasser sereinement et sainement de tout cela : cela constitue pour moi un avantage loin d’être négligeable. Enfin dans le domaine technologique, l’impact est direct : je bénéficie au moment même où j’investis du meilleur de la technologie du moment, ce qui est également un avantage concurrentiel important.

L’autre changement important (pour ceux qui ont déjà eu à négocier avec moi par le passé), est que je suis, tout comme ma chère et tendre ici : seul décisionnaire dans ce projet. Vous avez une demande particulière qu’elle concerne l’administratif, la technique ou la finance ?  Je ne suis pas soumis au veto d’un COMEX, d’un DAF, pas plus qu’au lien de subordination d’un associé ou d’autre chose ; et, en dehors de celui de la loi et de mon éthique : mes limites sont seulement celles de ma propre volonté. Avis aux amateurs :)

Coté pro

Concernant les activités sur lesquelles je vais me prioriser dans un premier temps à court terme : elles sont relativement simples :

1) Le conseil / l’accompagnement de clients, afin de résoudre l’ensemble des problèmes qu’ils rencontrent, qu’ils soient stratégiques, opérationnels ou technologiques, en y incluant maintenant également l’expertise juridique et financière.

Cela peut notamment concerner toute opération de développement et de transformation que ce soit à l’échelle d’un grand groupe, d’une ETI, d’une « business unit », d’une « product unit », ou d’une pme. Cet accompagnement peut être temporaire ou à plus long terme mais restera toujours orienté vers le résultat. J’y reviendrai prochainement.

En effet, après plusieurs années de recherche, j’ai pu enfin trouver, et m’entourer, presque par hasard pour certains d’entre eux, de perles rares que je pensais introuvables, combinant à la fois l’expertise juridique ou financière à une bonne compréhension des technologies et de leurs enjeux.

Alors que j’étais contraint de passer un temps considérable, après assimilation des éléments techniques à devoir les restituer sous une forme compréhensible pour un non initié, ce temps va être considérablement réduit, permettant une prise en charge du volet juridique à la fois plus rapide et plus efficace.

2) L’infogérance et la fourniture d’infrastructures cloud full-managées, mais sur une base et d’une manière complètement différente que ce que j’ai pu faire par le passé, au cours de mes précédentes activités.

J’ai choisi de « productiver » mon approche et de transformer ce qui est aujourd’hui en réalité un métier de service où le « business model » revient en fait à gérer du temps / homme face à un chiffre d’affaire en un métier de produit, dans lequel le business model n’est plus basé sur un temps / homme.

On passe dans le domaine industriel, mais pas n’importe lequel : je parle de l’industrie de pointe où les choix sont pilotés par la qualité et les performances du produit (et des services qu’il intègre).

Dans cette approche, une nouvelle fonctionnalité, une amélioration de la stabilité ou encore un accroissement de la sécurité profite systématiquement à l’ensemble des clients du produit, et sans compromis.

Je ne compte pas seulement m’adresser aux clients directs, mais également à ceux qui pouvaient être mes « concurrents » ou « confrères » (au choix en fonction de votre mindset) dans mes précédentes activités, pour leur permettre de compléter leurs offres tout en réalisant des marges plus que convenables tout en leur offrant des garanties de non-sollicitation.

A moyen terme, il est très probable que je sorte quelque chose dans le domaine de la formation, un domaine qui m’a toujours tenu à cœur et qui a l’avantage d’apporter une valeur ajoutée directe à ceux qui en bénéficient. Ce domaine n’évolue pas assez vite à mon goût, beaucoup de cours sont soporifiques au possible, et j’ai bien envie de donner un petit coup de pied dans cette fourmilière.

Enfin une autre chose à laquelle je vais consacrer plus de temps, en dehors de ma famille, de ma santé et de ces nouveaux projets : c’est à mes chaînes YouTube.

Je vous avais déjà promis d’y consacrer davantage de temps il y a quelques mois, mais des évènements imprévus ont retardé mes projets. Ce n’est qu’un retard, et je vous annonce officiellement qu’il sera très prochainement rattrapé :). Comme j’avais eu l’occasion de l’expliquer dans un live, ma chaîne bien que n’ayant absolument pas été faite pour ça, est devenue une source non négligeable de leads pour mon business, ce qui va me permettre de lui consacrer beaucoup plus de temps.

A plus long terme, j’en reviens à mes objectifs initiaux que je n’ai pas pu accomplir dans le passé, faute d’unanimité. J’ai de nombreux projets dans le domaine scientifique et technologique, et je souhaite utiliser une partie des revenus générés par mes activités pour les financer. Certains sont raisonnables, d’autres complètement fous, on fera ça petit à petit, mais on le fera ;)

Coté perso

C’est facile : rien en change, ou presque. Je ne change pas de domicile, et encore moins de femme ;) Je reprends juste un peu plus du temps pour moi et pour ma famille.

Conclusion

Bref, vous aurez compris dans tous les cas, qu’en 2022, je ne vais pas chômer ;) Je vois que je viens de dépasser les 3000 mots, et il est probable que dans un monde où les gens partagent souvent du contenu en ayant seulement lu le titre, bien peu d’entre-vous seront arrivés jusqu’ici, je vais donc m’arrêter là, car je pourrais probablement encore écrire une dizaine de pages sur le sujet.

Je vous dis dans tous les cas à tous et toutes : à très bientôt… ici et ailleurs;). Amitiés.

Christophe Casalegno
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12 Commentaires

  1. moi je dis respect pour la « niaq » et le positivisme (si ce mot existe)
    chapeau bas l’ami.

  2. Prends soin avant tout de toi et des tiens Christophe. Si cela doit passer par une somme de travail conséquente, qu’il en soit ainsi. Par contre maintenant tu le sais bien que la santé n’as pas de prix. La technique et la science sont des sujets qui m’intéressent très passionnément comme toi, paradoxalement l’essentiel est bien dans les choses les moins complexe de la vie. Prendre du temps de qualité avec les gens qu’on aime est un médicament bien plus miraculeux que la plupart des traitements. Je te souhaite du courage, bonheur et santé avant tout.

  3. Hello Christophe,
    Des aventures et des mésaventures, une santé qu’on ne peut ni programmer ni reprogrammer avec un courage et une volonté qui forcent le respect. J’espère un jour avoir l’occasion de te revoir.

  4. Merci pour ces messages inspirants.
    Et ces idées novatrices concernant l’approche temps / homme vs qualité du produit. Peu de clients l’entendent. Combien de fois je m’entends dire que ma prestation coûte cher pour le peu de temps que j’y ai passé, et moi de répondre que dans le prix il y a 25 ans d’expertise.
    Je vous souhaite une belle continuation dans ce renouveau, que je partage avec vous sur un axe plus personnel.
    PS : j’ai eu plaisir à vous lire jusqu’au bout

    • Merci Eric. Cela me rappelle une histoire que l’on m’a raconté et qui se passe il y a quelques décennies, au fin fond d’une province Chinoise. Un riche européen tombe en panne avec son véhicule au milieu de nulle part. Il demande de l’aide aux gens qu’ils croisent, mais il n’y a pas de mécanicien. On lui indique alors que le maréchal ferrant pourrait peut être l’aider… Le temps passe et ce dernier arrive enfin. Le riche propriétaire du véhicule lui dit alors que peu importe ce que ça coûte, il le paiera. Le maréchal ferrant ouvre alors le capot, dégaine son marteau, et donne un grand coup quelque part, puis il redémarre la voiture : ça marche ! Le riche propriétaire du véhicule est très content et demande alors le prix, et le maréchal ferrant lui réponds quelque chose comme « c’est 5000 », ce à quoi l’européen réponds : « mais vous vous foutez de moi ? vous avez juste donné un coup de marteau ! ». « oui » réponds alors le maréchal ferrant, mais moi je savais où le donner, pas toi.

      Au plaisir d’échanger :)

  5. Bonsoir Christophe,

    Que dire si ce n’est mon immense admiration devant les ressources, la ténacité et les facultés qui sont les vôtres. Bravo ! Quel courage ! Quelle force !

    Mes respects également pour votre épouse et ceux qui vous ont soutenu dans ces moments où faire corps était nécessaire.

    Concernant vos troubles de la vision, j’avais dans une autre vie, oeuvré pour la réalisation d’un poste de travail pour une conseillère mal voyante, l’entreprise CECIAA avait été un prestataire de choix pour paramétrer les lecteurs écrans aux différents SI. La société ORCAM, quant à elle, propose des solutions optiques basées sur de l’IA plutôt bluffantes. Peut-être cela pourra-t-il aider ?

    Merci d’avoir partagé votre expérience, c’est assez exemplaire.

    Mes vœux vous accompagnent pour le challenge 2022

    • Hello Xavier, et merci pour ton message. Je n’ai plus pour l’instant de problèmes de vue (après quelques semaines sous hydro-cortisone, cette dernière à commencé à se remettre en place, et maintenant avec mon traitement, hors moments de grosse fatigue : ça va, mais ces sujets continuent de m’intéresser.

      amitiés,

  6. Force et honneur mec ! Bisesss

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